"One bourbon, one scotch, one beer..."
Si votre petit(e) ami(e) vous a quitté(e), avant de prendre la décision de vous mettre à
boire pour essayer d'oublier, rendez-vous plutôt sur Youtube et mettez-vous dans
l'ambiance avec ce célèbre blues de
John Lee Hooker.
Nul doute que vous serez ensuite attiré(e) par d'autres titres, que vous ne verrez plus le
temps passer et que vos soucis passeront au moins momentanément au second plan.
Blague à part, la richesse en contenu de Youtube et d'autres plates-formes ayant des
vocations similaires est assez impressionnante. Il y a forcément dans ce foisonnement
quelque chose qui va vous intéresser.
C'est ce que va modestement tenter de démontrer ce "Spécial Youtubeur" en explorant
une toute petite partie de ce que propose le géant de Mountain View.
Ceci étant dit, n'oubliez pas de reprendre ensuite vos occupations habituelles.
Quant à votre petit(e) ami(e), vous savez ce qu'on dit : Un(e) de perdu(e)...
Édito
À n'en pas douter, le RUSh a beaucoup évolué depuis sa création, il y a plus
de vingt ans.
Si l'esprit n'a pas changé, si la mise en comment des savoirs, des ressources et des
pratiques est toujours au centre de ses préoccupations, son objet et son rayonnement
sont aujourd'hui très différents.
Tout cela a été décrit dans l'ouvrage collectif "RUSh, l'aventure" : De l'idée de
faciliter la diffusion de logiciels sharewares, freewares et libres dans la francophonie,
l'association en est arrivée à élargir ses actions à la formation, à l'édition et à
l'entraide matérielle.
Au fil du temps, ces nouvelles préoccupations se sont trouvées recentrées au niveau local.
C'est évident pour ce qui est de l'aspect matériel, mais c'est tout aussi vrai en ce qui
concerne la formation (stage organisé à Cugnaux) que pour l'édition (nos auteurs ou leur
représentant résident non loin du siège du RUSh).
Et cela saute aux yeux si on consulte la liste de adhérents : À ce jour seuls cinq
adhérents sur la centaine que compte le RUSh habitent hors du département de la
Haute-Garonne. Et parmi les cinq, deux ne sont pas si éloignés que ça.
Il est sans doute temps d'en tirer les conclusions qui s'imposent et de se
concentrer sur le "local" beaucoup plus que ce que l'on ne fait actuellement.
Cela signifie-t-il que l'on doit abandonner toutes nos préoccupations généralistes
comme ExOrdi en ligne, certainement que non.
Par contre, il y a sans doute des pistes à creuser, par exemple une meilleure
adaptation du magazine aux problématiques locales de nos adhérents.
Ce point, avec quelques autres, doit être débattu prochainement à l'assemblée
générale. Rendez-vous est pris pour les résultats dans le prochain magazine...
En attendant, bonne lecture !