Du Recyclage au Fab Lab ?
La plupart d'entre vous connaissent la passion du président de l'association pour le
recyclage des ordinateurs et autres tablettes ou smartphones. De nos jours, la
récupération de tout un tas de matériel est facilitée par la courte durée de vie de
ces machines autant à cause des pannes fréquentes dont elles sont l'objet que des
effets de mode.
À la question "faut-il le regretter", pour notre président la réponse est évidemment oui.
C'est un geste écologique important que d'essayer de prolonger au maximum la durée de vie
de ces matériels, comme d'ailleurs ce devrait être le cas pour tout ce que les humains
fabriquent.
Souvent, il suffit d'un bon nettoyage, de changer quelques pièces trouvées sur Ebay et
d'ajouter un peu de puissance pour rendre ces objets utilisables quelques années encore.
Ensuite, ces machines sont proposées en dépannage, en prêt ou à la vente pour des sommes
modiques correspondant aux frais engagés pour leur réparation. Il est même proposé une
"garantie à vie" pour certains matériels sous réserve d'adhésion au RUSh.
Par ailleurs, certaines machines ne sont pas récupérées à titre personnel, mais par
l'association elle-même. Ce fut le cas cette année avec le don au RUSh de 10 ordinateurs
portables et de 5 tours gracieusement offerts par l'Université Toulouse 1 Capitole.
Cette activité, personnelle au départ, s'étend petit à petit comme une activité de
l'association elle-même. Alors la question se pose : Peut-elle prendre une tout autre
dimension ?
Cette question fera sans aucun doute l'objet d'un débat à la prochaine AG. En effet, la
gamme de produits que le RUSh peut mettre à la disposition de ses adhérents peut s'étendre
de façon importante de même que la gamme de services qui y est associée.
C'est ce que reflète déjà ce petit tableau récapitulant les matériels disponibles. Et ce
n'est pas fini puisque le RUSh envisage de se doter d'une imprimante 3d et d'un drone !
Vous savez par ailleurs que le RUSh propose avec ExOrdi et Maîtriser le Web* des cours sur
papier sur le Web et en live. Donc, si on dispose du savoir-faire et du matériel, il n'y a
plus qu'un tout petit pas à franchir pour que le RUSh deviennent une sorte de Fab-Lab
pouvant faciliter la réalisation de toute sorte de projets.
Que manque-t-il ? Il manque évidemment l'essentiel : Les personnes intéressées par l'idée
de se monter eux-mêmes leur machines ou de se les réparer, par exemple... Et pour ça, il va
falloir convaincre nos adhérents et leur entourage que c'est possible et que c'est surtout
utile pour eux et pour l'environnement.
Rendez-vous le 16 décembre pour en débattre.